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SAUVONS les POLLINISATEURS

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Pour rappel, les pollinisateurs se nourrissent de pollen et nectar qu’ils trouvent dans les fleurs, arbres, buissons, dans nos jardins comme les melons, courgettes, fèves, oignons, etc.


Concernant nos jardins, il faut impérativement lire les compositions des produits de traitement, il y va de la santé des pollinisateurs et de la vôtre. Concernant les espaces verts publics, les bordures de route, de rivières, les cimetières, etc, il faut s’habituer à regarder ces « herbes sauvages », ce n’est pas sale, ce n’est pas parce que c’est tondu que c’est propre! Arrêtons de gaspiller du temps à tondre, d’entretenir des machines thermiques qui coûtent, regardons désormais ces herbes et plantes sauvages comme étant le garde mangé des pollinisateurs. De plus, dans le cadre de la chaine alimentaire, ces mêmes pollinisateurs se situent en dessous des oiseaux. Alors, en même temps, aidons les oiseaux.


Notre regard accepte des ruines sans valeur, sans histoire, sans intérêt, alors pourquoi n’accepterait-il pas des herbes folles ayant une forte valeur ajoutée dans le cycle de la nature!


Les NÉONICOTINOÏDES

La "loi Duplomb" souhaite réintroduire en France, certains néonicotinoïdes, malgré les preuves scientifiques de leur dangerosité.


A quelques jours de l’examen de la proposition de loi « Duplomb » en Commission Mixte Paritaire et son prochain vote, il est indispensable de partager la récente décision du Conseil d’Etat du 5 juin 2025 dans laquelle les juges confirment le bienfondé scientifique de l’interdiction de 3 substances toxiques : l’acétamipride, du sulfoxaflor et du flupyradifurone.


Concernant le Sulfoxaflor, les juges relèvent que « la circonstance que l’usage du sulfoxaflor reste autorisé, au niveau européen, sous serres permanentes n’est pas de nature, en tant que telle, à démentir l’existence des risques pour la santé humaine ou animale ou l’environnement établie par les données et études scientifiques ayant conduit les autorités françaises à adopter le décret ».


Pour rappel, l’UNAF a obtenu en février 2025, l’annulation des Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) de deux pesticides contenant du sulfoxaflor, le Closer et le Transform. Les juges avaient notamment retenu l’illégalité de la méthode d’évaluation de la toxicité de ces pesticides au regard du droit européen. En l’espèce, l’évaluation n’avait pas permis d’établir l’absence d’effet inacceptable, notamment à long terme, sur les abeilles ni l’innocuité du produit dans son ensemble, soit « l’interaction entre la substance active, les phytoprotecteurs, les synergistes et les coformulants ».


Ces lacunes existantes dans les procédures d’évaluation des risques des pesticides, sont confirmées par les conclusions de la rapporteure publique rendue le 6 juin 2025 dans le cadre d’un recours en carence fautive contre l’Etat pour son inaction face à l’effondrement de la biodiversité, en particulier en raison de la défaillance des procédures d’évaluation des risques et d’Autorisations de Mise sur le Marché des pesticides. Dans ses conclusions, la rapporteure publique suggère que l’Etat soit enjoint par les juges « de mettre en œuvre une évaluation des risques sur les espèces non-cibles dans le cadre de la procédure d’AMM » des pesticides, ainsi que de « procéder le cas échéant au réexamen des AMM pour lesquelles la méthodologie d’évaluation n’aurait pas été conforme à cette exigence ».


Concernant le flupyradifurone, le Conseil d’Etat précise que dans son avis de 2022 soulevé par Phyteis, l’EFSA « n’exclut pas l’existence d’un risque plus important pour les abeilles que ceux constatés lors de précédentes évaluations opérées par l’Union européenne, notamment pour l’espèce d’abeille sauvage solitaire dite " Megachile rotundata " à propos de laquelle est évoquée une possibilité de sensibilité disproportionnée à cette substance du fait notamment de son faible poids, et souligne la limite des données scientifiques disponibles sur le sujet ».


Concernant l’acétamipride, la décision souligne que l’avis de l’EFSA mentionné par Phyteis soulève « la possibilité d’une sensibilité " inter-espèces " élevée des oiseaux et des abeilles à l’acétamipride [qui] pourrait nécessiter un examen plus approfondi et recommande l’étude de la sensibilité potentiellement plus élevée de la Megachile rotundata à cette substance par rapport à d’autres espèces d’abeilles ». Les juges mentionnent aussi un nouvel avis de l’EFSA, rendu en 2024, faisant état du fait que « l’acétamipride est responsable d’effets moléculaires et cellulaires pouvant conduire à des effets néfastes au niveau de l’organisme et constitue dès lors une préoccupation de neurotoxicité développementale, de sorte que l’EFSA recommande de réduire la dose journalière admissible de 0,025 à 0,005 mg/kg de

poids corporel et la limite maximale de résidus pour trente huit produits agricoles pour lesquels un risque pour le consommateur a été identifié et souligne la nécessité de données supplémentaires pour aboutir à une évaluation appropriée des dangers et risques ».


En résumé, le Conseil d’Etat estime que les études sur lesquelles les autorités françaises se sont fondées pour interdire ces trois substances neurotoxiques permettent bien d’établir les risques qu’elles représentent pour la santé et l’environnement. Tout le contraire de ce que les promoteurs de la PPL Duplomb tentent de vous faire croire.


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