L’automne, c’est le printemps de l’hiver.
- abeille11capucine
- 7 oct.
- 2 min de lecture

Le temps se rafraîchit progressivement, devient maussade et pluvieux. La nourriture se fait rare hormis certains lierres et les callunes qui donneront les derniers pollens abondants et intéressants pour les réserves hivernales. Nous devront anticiper peut-être de la nourriture complémentaire pour les colonies qui vont s’affaiblir.
Les colonies se préparent à affronter l’hiver. La fraîcheur de plus en plus fréquente, la durée
d’ensoleillement plus courte, la raréfaction des fleurs font que les butineuses vont s’épuiser pour ne récolter que peu de nourriture. La ponte de la reine va diminuer progressivement pour ramener les colonies à 2 cadres de couvains maximum, en fonction bien sûr de la météo, de l’environnement floral et de l’état des colonies durant les mois précédents. Lors des quelques journées ensoleillées avec des températures autour des 20°, nous ferons les toutes dernières vérifications des colonies. Les jeunes abeilles n’ont pratiquement plus d’activité, elles ne s’épuisent pas.
Les abeilles n’hibernent pas, elles vivent au ralenti. Continuellement centrée sur la production de chaleur, elles consomment du miel et se regroupent autour de la reine et du couvain formant une grappe pour maintenir le couvain à une température proche des 30-35°. Après avoir affronté les apiculteurs maladroits, le varroa puis le frelon asiatique, elles vont se battre contre le froid. Il est à noter que des abeilles en bonne santé avec des réserves de qualité - miel, pollen, sirop lourd et pas de l’eau sucrée - elles passeront sans difficulté les 4 mois à venir. Elles profiteront des journées hivernales ensoleillées pour vider leur ampoule rectale.
Il devient indispensable de conserver les jeunes abeilles en bonne santé. Ce renouvellement de générations permet à la colonie de maintenir un grand nombre de jeunes nourrices, indispensables lors de la reprise de la ponte de la reine et donc au « réveil » de la colonie. Je le répète, c’est le dernier moment pour s’assurer que nous avons des colonies fortes et en bonne santé. Mieux vaut avoir une colonie forte que 2 faibles (fusion de colonie).
✓ On s’assure que les entrées ont été réduites;
✓ On complète avec du sirop lourd les colonies ayant de faibles réserves;
✓ On a compté les varroas et nous savons que le traitement a été efficace ou non
✓ Les ruches sont suffisamment aérées pour combattre l’humidité;
✓ Les plateaux sont propres;
✓ Les toits ne s’envoleront pas lors des coups de vents;
Depuis les années 1850, les apiculteurs pesaient les ruches afin de vérifier l’évolution de la
consommation de miel. Je vous recommande de le faire avec un banal peson. Pensez à noter dans votre cahier de rucher l’évolution du poids (forte consommation, ...).
Les conditions de stockage des cadres est important. En effet, afin de les préserver de la teigne, il est bon de les stocker au sec, les uns sur les autres, en prenant soin de créer un courant d’air de haut en bas. De plus on pourra faire brûler une petite mèche soufrée, au dessus de la colonne qui éloignera la teigne.





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