Le froid s’installe, les jours diminuent. Décembre est un mois presque sans floraison, seules la bruyère d’hiver et la rose de Noël fleurissent jusqu’en mars.
ATTENTION, les variations climatiques peuvent nous apporter chauds et froids qui perturbent la biologie des l’abeilles. Soleil et chaleur qui alternent avec tempête de neige (voir la mi-novembre 2024) sont très déstabilisants.
En principe, les colonies sont calmes et tranquilles. L’activité se résume à la formation d’une
grappe d’abeilles qui régule la température. Les abeilles se relaient constamment du centre de la grappe vers la périphérie pour se nourrir. Normalement, le couvain est terminé et la reine a cessé de pondre ou va cesser en fonction de votre situation géographique (côte méditerranéenne OU montagne noire).
Les abeilles se défendent mal contre l’humidité ambiante. L’aération par un plateau de sol grillagé et la surélévation du corps de ruche sont de bonnes réponses à l’humidité. Préférer une exposition ventée à une exposition humide. De plus , penser à la préservation de la chaleur par une isolation de la toiture et une réserve suffisante de miel.
La surveillance des réserves de nourriture est importante. On pèsera les ruches toutes les
quinzaines (à peu près) afin d’avoir une bonne idée sur l’évolution de la colonie. Le manque de nourriture sera compensé par un apport de pain de candi. ATTENTION, il n’y a pas de vérité sur la forte ou faible consommation par rapport aux colonies.
Les mois d’hiver sont propices à la réflexion et à la planification du travail à venir. Concernant la lutte contre les maladies, on doit privilégier la prévention. Un traitement à l’acide oxalique sera a effectuer en période froide et ensoleillée (période de rupture de ponte). Dans notre région, en principe vers le début janvier. La méthode par dégouttement est la plus simple à mettre en place. Cependant, il s’agit d’acide qui n’est pas sans risque: on doit respecter la méthode (rapprochez-vous de votre syndicat ou du GDSA) et se protéger.
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